Découvrez l’annonce vidéo par Stanislas Maximin, CEO de Latitude :
Les nanosatellites
Avec leur taille de quelques dizaines de centimètres et leur coût réduit, les nanosatellites offrent non seulement un nouveau mode d’accès à l’espace mais aussi de nouvelles opportunités d’applications scientifiques et commerciales. Durant la décennie 2020-2030, le marché des nanosatellites devrait représenter 4.317 milliards USD, selon Euroconsult.
Zéphyr
Afin de répondre à cet essor, Latitude développe son propre lanceur : Zéphyr. À terme, la fusée de 17 m de hauteur aura la capacité d’envoyer plusieurs nanosatellites jusqu’à 600 km d’altitude. Le 1er tir est prévu fin 2024 avant une cadence régulière de plusieurs dizaines de lancements par an en 2030.
Latitude , ex Venture Orbital Systems
Possédant son site de production à Reims (Marne), l’entreprise aérospatiale compte aujourd’hui parmi les fiertés hexagonales. En février dernier, Latitude s’est d’ailleurs vu confier la mission de « représenter et structurer l’écosystème des start-ups et acteurs émergents du spatial français » par le comité opérationnel du CoSpace (comité de concertation entre l’État et l’industrie dans le domaine spatial).
Dans l’intention de poursuivre dans cette trajectoire et, par là même, de contribuer à maximiser le leadership de l’industrie spatiale française, Latitude vient de boucler une levée de fonds de 10 millions d’euros. Ce tour de table a été mené par Crédit Mutuel Innovation, Expansion, le fonds d’investissement dédié à l’Aéronautique, au New Space et à la Défense co-fondé par Charles Beigbeder et Starburst, et Bpifrance, via son fonds French Tech Seed, avec la participation d’UI Investissement et d’investisseurs industriels (Nicomatic, ADF et Comat). Grâce à cette opération,
Latitude entend poursuivre le développement du moteur Navier, qui compose Zéphyr. Entièrement imprimée en 3D par les équipes de Saturne Technology basées au Luxembourg, cette technologie a l’avantage d’allier architecture performante, rapidité de fabrication (1 semaine), agilité et gain sur les coûts de production, ce qui permet de proposer l’offre commerciale la plus compétitive. La pépite prévoit également de continuer le développement de sa gamme de services liés au lancement de nanosatellites, comme la prise en charge de la logistique, des aspects légaux et d’assurance, destinée à couvrir les opérateurs de nanosatellites dans l’ensemble de leur parcours vers l’espace.
À présent, Latitude a tous les atouts en main pour réaliser l’ambition qui l’anime depuis ses débuts : repousser les limites des technologies de transport spatial pour fournir un accès simple et rapide à l’espace à chaque opérateur de nanosatellites.
Stanislas Maximin, fondateur et CEO de Latitude, commente : « Cette levée de fonds marque une nouvelle étape dans le développement de Latitude. Elle atteste la pertinence de notre modèle et l’intérêt de notre offre pour les acteurs du marché. Nous remercions l’ensemble de nos partenaires de nous permettre ce pas de plus dans notre volonté de démocratiser l’accès à l’espace et de contribuer à imposer la France sur le segment très disputé des microlanceurs spatiaux. »